29 octobre 2024 - Festival des Sciences : L'humain au temps des technosciences et des sciences du vivant
Présentation
Festival des Sciences : L'humain au temps des technosciences et des sciences du vivant
Conférence tout public : Thierry Magnin
Les nanotechnologies (N), biotechnologies (B), neurotechnologies (C), souvent pilotées par l’Intelligence Artificielle (I) dans une convergence dite NBIC, sont utilisées pour « réparer » voire « augmenter l’humain ». Certains courants transhumanistes pensent même à un humain qui ne dépendrait plus de ses déterminismes biologiques. L’idéal du cyborg, fusion homme-machine, devient alors le prototype d’un humain vu comme « parfait », c’est-à-dire robuste et invulnérable. Dans le même temps, les sciences du vivant, la biologie et les neurosciences en particulier, mettent en évidence un humain complexe, à la fois robuste et vulnérable. L’épigénétique et la plasticité cérébrale sont deux axes porteurs de cette recherche qui montre en particulier des interactions, dans les deux sens, entre les dimensions corporelle, psychique et spirituelle de l’humain, en lien avec leurs environnements.
Le but de la présentation sera de mettre en regard ces deux approches, technoscientifique d’une part, celle des sciences du vivant de l’autre, pour en montrer les conséquences éthiques et anthropologiques. On verra notamment comment la seconde est en résonance avec l’anthropologie tripartite corps-âme-esprit et ce que cela ouvre comme perspectives pour « prendre soin » de l’humain aujourd’hui.
17h30
www.lessciencesetnous.org
Conférence tout public : Thierry Magnin
Les nanotechnologies (N), biotechnologies (B), neurotechnologies (C), souvent pilotées par l’Intelligence Artificielle (I) dans une convergence dite NBIC, sont utilisées pour « réparer » voire « augmenter l’humain ». Certains courants transhumanistes pensent même à un humain qui ne dépendrait plus de ses déterminismes biologiques. L’idéal du cyborg, fusion homme-machine, devient alors le prototype d’un humain vu comme « parfait », c’est-à-dire robuste et invulnérable. Dans le même temps, les sciences du vivant, la biologie et les neurosciences en particulier, mettent en évidence un humain complexe, à la fois robuste et vulnérable. L’épigénétique et la plasticité cérébrale sont deux axes porteurs de cette recherche qui montre en particulier des interactions, dans les deux sens, entre les dimensions corporelle, psychique et spirituelle de l’humain, en lien avec leurs environnements.
Le but de la présentation sera de mettre en regard ces deux approches, technoscientifique d’une part, celle des sciences du vivant de l’autre, pour en montrer les conséquences éthiques et anthropologiques. On verra notamment comment la seconde est en résonance avec l’anthropologie tripartite corps-âme-esprit et ce que cela ouvre comme perspectives pour « prendre soin » de l’humain aujourd’hui.
17h30
www.lessciencesetnous.org
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