30 octobre 2024 - Festival des Sciences : La mémoire à contre-courant
Noirmoutier-en-l'île
Présentation
Festival des Sciences : La mémoire à contre-courant
Conférence tout public : Pascale Gisquet-Verrier
Dans la recherche, rien n’est définitivement acquis, mais il est difficile d’ébranler les dogmes… Mon parcours dans la recherche en est une illustration. Dans le domaine de la mémoire, depuis plus de 60 ans, on considère que les souvenirs récemment acquis sont fragiles et que leur fixation à long terme nécessite un certain temps : c’est l’hypothèse de la consolidation. Je vous raconterai comment, à partir d’expériences simples qui n’ont pas donné les résultats escomptés, on a pu être amené à remettre en cause cette hypothèse adoptée par tous. Je vous montrerai comment en modifiant l’interprétation de ces résultats classiques, on peut proposer des conceptions différentes du fonctionnement de la mémoire, difficiles cependant à être acceptées par l’ensemble des chercheurs… Pourtant, ces nouvelles conceptions sont prometteuses car elles débouchent sur de nouvelles pistes thérapeutiques, concernant notamment l’état de stress post-traumatique et l’addiction.
Pascale Gisquet-Verrier est directrice de recherche émérite au CNRS et travaille à NeuroPSI, l’Institut des Neurosciences Paris-Saclay. Sa thématique de recherche est centrée sur le rappel des souvenirs, notamment le rappel induit par des indices de l’environnement. Son travail l’a conduite à remettre en cause l’hypothèse de la consolidation qui constitue un des fondements de nos connaissances sur la mémoire et de proposer une conception plus dynamique de son fonctionnement. Elle est actuellement très engagée dans des actions de diffusion scientifique auprès du grand public, au sein de son laboratoire et dans l’association SCube, association de médiation scientifique dont elle est la secrétaire.
17h30
www.lessciencesetnous.org
Conférence tout public : Pascale Gisquet-Verrier
Dans la recherche, rien n’est définitivement acquis, mais il est difficile d’ébranler les dogmes… Mon parcours dans la recherche en est une illustration. Dans le domaine de la mémoire, depuis plus de 60 ans, on considère que les souvenirs récemment acquis sont fragiles et que leur fixation à long terme nécessite un certain temps : c’est l’hypothèse de la consolidation. Je vous raconterai comment, à partir d’expériences simples qui n’ont pas donné les résultats escomptés, on a pu être amené à remettre en cause cette hypothèse adoptée par tous. Je vous montrerai comment en modifiant l’interprétation de ces résultats classiques, on peut proposer des conceptions différentes du fonctionnement de la mémoire, difficiles cependant à être acceptées par l’ensemble des chercheurs… Pourtant, ces nouvelles conceptions sont prometteuses car elles débouchent sur de nouvelles pistes thérapeutiques, concernant notamment l’état de stress post-traumatique et l’addiction.
Pascale Gisquet-Verrier est directrice de recherche émérite au CNRS et travaille à NeuroPSI, l’Institut des Neurosciences Paris-Saclay. Sa thématique de recherche est centrée sur le rappel des souvenirs, notamment le rappel induit par des indices de l’environnement. Son travail l’a conduite à remettre en cause l’hypothèse de la consolidation qui constitue un des fondements de nos connaissances sur la mémoire et de proposer une conception plus dynamique de son fonctionnement. Elle est actuellement très engagée dans des actions de diffusion scientifique auprès du grand public, au sein de son laboratoire et dans l’association SCube, association de médiation scientifique dont elle est la secrétaire.
17h30
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